Du 1er au 15 septembre 2017
Du mardi au dimanche inclus,
de 10h à 12h, et de 17h à 19h
Entrée libre et gratuite
accueil par l artiste
Du mardi au dimanche inclus,
de 10h à 12h, et de 17h à 19h
Entrée libre et gratuite
accueil par l artiste
http://philippe-bossard.com/
Philippe Bossard nous parle de son exposition ....
Proclamée en 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est une promesse que
l’Humanité s’est faite à elle-même, au lendemain de la guerre contre les
nazis.
Soixante dix ans ont passé et cette promesse est maintenant un lointain
souvenir que la compétition de l’Économie Mondiale a progressivement
recouvert de ses injustices.
La barbarie des mots, et des actes, prolifère à nouveau partout... Et ce n’est probablement qu’un début.
La barbarie des mots, et des actes, prolifère à nouveau partout... Et ce n’est probablement qu’un début.
Plus que jamais nous devons rouvrir les pages de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Plus que jamais nous devons recouvrir les murs de ses idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité.
Plus que jamais nous devons recouvrir les murs de ses idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est née de l’émotion ;
celle “de la révolte de nos consciences” contre la barbarie nazie
(préambule, deuxième paragraphe).
On peut dire alors que la Sensibilité est la dimension originelle de ce texte ; c’est pourquoi la question de l’Art peut s’y inviter ; c’est pourquoi ai-je pu m’inviter en tant qu’artiste dans cette question juridique.
On peut dire alors que la Sensibilité est la dimension originelle de ce texte ; c’est pourquoi la question de l’Art peut s’y inviter ; c’est pourquoi ai-je pu m’inviter en tant qu’artiste dans cette question juridique.
Je l’ai fait par jeu et par conscience : le jeu ayant été la part de l’art, et la conscience la part du citoyen.
Mais il ne s’agit pas, par mes dessins, d’expliquer le texte de la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ni de le doubler en image
; il ne s’agit pas non plus de dénoncer les injustices du monde, car la
conscience de nos droits et libertés ne réclame pas nécessairement
notre révolte, même si jadis, c’est cela qui a inspiré le texte de la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Mon intention est plutôt de rappeler qu’autrefois, l’Humanité a reconnu dans la personne humaine, une dignité inaliénable et que cela a ouvert définitivement la porte à la légitimité de nos aspirations à la paix, la justice et la liberté.
Mon intention est plutôt de rappeler qu’autrefois, l’Humanité a reconnu dans la personne humaine, une dignité inaliénable et que cela a ouvert définitivement la porte à la légitimité de nos aspirations à la paix, la justice et la liberté.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est un thème que j’ai abordé depuis plusieurs années sous des formes diverses.
Pour cette exposition, j’ai choisi de réaliser un ensemble de dessins au
fusain, illustrant chacun des articles, et parfois, pour plusieurs
d’entre eux, chacun des paragraphes.
Ces dessins ont pris la forme d’une liberté poétique, tournant autour
des mots, frôlant le sens de ce qui est écrit, parfois même lui faisant
écho ; mais laissant, autant que possible, la justesse de toute autre
lecture du texte que la mienne : mes images ne racontent donc pas la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; j’ai voulu au contraire
donner le sentiment que c’est la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme qui semble traduire mes images en termes juridiques.
Je ne suis ni philosophe, ni juriste ; je suis un citoyen soucieux d’humanité et un artiste sur son chemin.
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